LE STRESS OU « LE MAL DU SIECLE »
« Le stress est un processus interactif résultant de la transaction entre un individu et son environnement ».
Il n’est à priori pas nécessairement mauvais. C’est une réaction normale de l’organisme, qui permet de faire face à certains évènements imprévus ou de s’adapter à des changements importants.
Il est introduit en médecine par Hans Selye en 1936 qui le définit ainsi : « le stress est la réponse non spécifique de l’organisme à toute sollicitation ». En fait, il signe « l’adaptation au changement ».
3 PHASES DU STRESS
Il s’agit d’un syndrome réactionnel endocrinien comportant 3 phases consécutives :
- la « phase d’alarme » : « c’est la première réaction du corps en face d’une agression ou d’un stimulus « stressant ». Ici, il y a une mobilisation des forces défensives de l’organisme » qui va tout faire pour s’y adapter.
- la « phase de résistance » : elle se met en place quand les facteurs stressants perdurent et l’organisme lutte contre le stress qui devient chronique ;
- la « phase d’épuisement » : elle intervient lorsque notre résistance au stress persiste dans le temps et quand les capacités d’adaptation sont dépassées : c’est le « burn-out ».
LE BURN-OUT
Le burn-out lui est défini comme « l’état d’épuisement physique, émotionnel et mental lié à une longue exposition à des situations exigeant une implication émotionnelle importante » (Pines et Aronson, 1988).
Stress et burn-out sont étroitement liés puisque le stress chronique à long terme entraîne une altération de l’état de santé général, et peut mener au burn-out.
Les symptômes du burn-out sont physiques, psychologiques, cognitifs et comportementaux :
- Parmi les symptômes physiques, on retrouve une fatigue persistante non soulagée par le repos, des troubles du sommeil, des douleurs physiques diffuses (maux de dos, céphalées, troubles digestifs) ainsi qu’un affaiblissement général des défenses immunitaires.
- Pour les symptômes psychologiques, au niveau émotionnel, on peut observer une tristesse, une irritabilité inhabituelle, voire de l’anxiété chez la personne. Également une baisse de motivation, une perte de plaisir à accomplir ses tâches habituelles et une grande difficulté à se projeter dans un avenir professionnel.
- Concernant les symptômes cognitifs, on retrouve les troubles de la concentration, de la mémoire ou de la prise de décision, pouvant alimenter ensuite une perte de confiance et d’estime de soi.
- Au niveau des symptômes comportementaux, certaines personnes adoptent des comportements d’isolement, des conduites d’évitement, un désengagement et des tensions accrues avec l’entourage.
POURQUOI LA SOPHROLOGIE ?
L’intérêt de la pratique de la Sophrologie est de prévenir cette phase d’épuisement, et d’agir physiologiquement sur l’organisme pour améliorer l’état de santé général au quotidien. En effet, c’est la façon dont nous réagissons face au stress qui fait une grande différence pour notre bien-être général.
La pratique régulière de la Sophrologie va venir contrebalancer les effets physiologiques du stress d’une part, grâce notamment aux outils de la respiration, de la relaxation et des évocations positives, et, d’autre part, elle va permettre d’amortir l’impact émotionnel du stress en travaillant aussi sur les potentiels et les valeurs de la personne.
La Sophrologie est un outil puissant pour préserver son écologie personnelle et son équilibre. N’attendez pas de « griller » pour ralentir et respirer !
Prendre soin de soi n’est pas un luxe, notre Vie mérite d’être valorisée.